Phaeohyphomycose
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Une Phaeohyphomycose ou phaéohyphomycose est une mycose chronique causée par diverses levures et moisissures opportunistes, de couleur noire ou sombre (aussi dénommées « champignons noirs » ou phaéohyphomycètes), provenant généralement du sol. La mélanine présente dans leurs parois cellulaires empêche ou freine leur phagocytose par les globules blanc, ce qui renforce leur pathogénicité[1].
Ces affections cosmopolites sont considérées comme Maladie émergente ; Au tout début du XXIe siècle, 70 genres et 130 espèces étaient connus pour produire ou aggraver des lésions humaines (et (ou) animales)[1].
L'infection se limite généralement à la peau, mais se propage parfois dans les tissus internes, parfois même jusqu'au cerveau[2]. Touchant principalement les animaux, elle est également constatée sur des personnes immunodéficientes.
Principaux phaéohyphomycètes
la plupart des moisissures responsables sont des dématiés des genres suivant [1]:
- Alternaria
- Anthopsis
- Aureobasidium
- Bipolaris
- Chaetomium
- Cladophialophora
- Cladosporium
- Curvularia
- Drechslera
- Exophiala
- Exserohilum
- Fonsecaea
- Ochroconis
- Phialophora
- Phoma
- Pyrenochaeta
- Rhinocladiella
- Scedosporium
- Scytalidium
- Ulocladium'
- Veronaea
- Xylohypha
D'autres espèces de champignons noirs, pour la plupart assimilées aux Ascomycètes et pour certains très pathogènes, plus récemment découvertes ou introduites provoquent aussi des phaéohyphomycoses humaines[1] :
- Amium
- Arthrinum
- Botryomyces
- Botryodiplodia
- Cladorrhinum
- Coniothyrium
- Cyphellophora
- Dichotomophthora
- Dichotomophthoropsis
- Dissitimurus
- Hormonema
- Lecytophora
- Myceliophthora
- Mycoleptodiscus
- Mycocentrospora
- Nodulisporium
- Oïdiodendron
- Onychocola
- Phaeoacremonium
- Phaeosclera
- Phaeotheca
- Phaeotrichoconis
- Phialemonium
- Phomopsis
- Phyllostica
- Phyllostrictina
- Pleurophoma
- Pleurophomopsis
- Ramichloridium
- Scopulariopsis
- Taeniolella
- Tetraploa
- Thermomyces
- Trichomaris
Les plus dangereux, sont des champignons parasites de la famille des Herpotrichiellaceae (de l'ordre des Dothidéales)[1].
Spécificités
Par rapport à d'autres mycoses y compris « cellules fumagoïdes » ou cellules sclérotiales qui causent des chromomycoses parfois dues aux mêmes dématies (Phialophora verrucosa) :
- les phaéohyphomycoses présentent une morphologie plutôt homogène du champignon au sein des tissus lésés[1].
- les phaéohyphomycètes sont filamenteux (filaments septés) et/ou ont l'apparence de pseudo-levures arrondie aux pigmentées sombres[1].
Formes cliniques
on en distingue 6 présentées ci-dessous selon leur gravité[1]:
- superficielles (Tinea nigra et Piedra noire ) ; pronostic bénin, guérison habituellement rapide
- peau & phanères ; pronostic bénin, guérison habituellement rapide à la suite d'un traitement médicamenteux associé à une intervention chirurgicale (exérèse de la lésion) quand cela est possible.
- sous-cutanées ; pronostic plus sombre
- oculaires ; pronostic plus sombre
- sinusiennes et nasales ; pronostic plus sombre
- profondes et disséminées (mauvais pronostic : mortalité avoisinant 80 % surtout chez l'immunodéprimé.
Soins, traitements
Sont parfois efficaces[1] :
- L'amphotéricine B (dont en formulation lipidique
- L'itraconazole so
Les formes profondes ou disséminées ne guérissent que quand la maladie sous-jacente est maîtrisée.
Liens externes
- Phaeohyphomycoses sur EM Consulte
- (en) Phaeohyphomycosis sur le manuel vétérinaire Merck
- (en) Phaeohyphomycosis sur le site de la faculté de mycologie l'université d'Adélaïde
Notes et références
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Phaeohyphomycose, sur Wikimedia Commons
Articles connexes
Lien externe
Bibliographie
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